EXPOSITION :
UN CARRÉ PARFAIT #3 ET #4 :
DAVID TOBÓN PÉREZ ET RODOLPHE DELACOURT
DU VENDREDI 15 NOVEMBRE 2019 AU JEUDI 21 NOVEMBRE 2019
&
DU VENDREDI 22 NOVEMBRE 2019 AU DIMANCHE 1 DÉCEMBRE 2019


Un carré peut-il jamais être parfait? Un espace de liberté et de visibilité de 2 x 2 m. est mis à la disposition de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ArBA-EsA) par Fédérale Assurance.

Pour ces troisième et quatrième itérations d’Un Carré Parfait, précédant le début du chantier de rénovation dans le bâtiment du 76 rue du Lombard, nous allons présenter de façon consécutive, les 15 et 22 novembre 2019 prochains - à une semaine d’intervalle - le travail de deux étudiants / lauréats du cursus Dessin de l’ArBA-EsA.
David Tobón Pérez et Rodolphe Delacourt.
Chacune de ces deux propositions prend à rebours une appréhension traditionnelle du dessin comme composition dessinée sur une feuille du papier, en questionnant et réinvestissant les supports et mediums propres à la discipline.

Architecte et urbaniste de formation - avant de s’inscrire en Master du cursus Dessin à l’ArBA-EsA - le colombien David Tobón Pérez articule son travail de façon récurrente autour d’une pratique du détournement ludique et subversif, de la translation et du déplacement des mediums liés à la pratique du dessin.
La mine de graphite occupe une place centrale dans son oeuvre, mais y sert le plus souvent d’élément constitutif et de support de propositions résolument sculpturales et volontairement paradoxales. Ce sont une feuille de papier froissé et une chaise, à l’usage plus qu’improbables et détournées de leur fonctionnalité, qui sont ici entièrement et patiemment réalisées au départ de ce matériau.

Chez Rodolphe Delacourt, qui, lui, a suivi tout le parcours du cursus Dessin à l’ArBA-EsA, c’est plutôt le support papier lui-même qui est mis à mal et réinvesti pour obtenir des propositions sculpturales inédites: mâché, malaxé, imprégné d’encre, suivant un processus créatif qui intègre une certaine forme de perte de contrôle et d’aléatoire, des tasseaux de papier mâché composent en l’occurrence un relief mural aux allures de code-barre qui exalte le potentiel à la fois sculptural et pictural, le mélange de fragilité et de robustesse de ses éléments constitutifs, différemment imprégnés d’encre.
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