L\'usure excès d\'usages et bénéfices de l\'art
Premier volet du colloque organisé par Amélie de Beauffort, Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles et Pierre Baumann, Université de Bordeaux 3
A l'ère de la numérisation et de l'obsolescence, l'usure paraît être facteur dégradant :
du côté de l'usage répété, elle évoque l'effacement, l'effritement, la perte et la disparition; du côté du droit, elle considère les bons et les mauvais profits par l'excès,
la fructification abusive d'un revenu issu du prêt. Derrida a souligné dans Marges, que
« ces deux histoires du sens restent indissociables ». Quelle que soit l'origine sémantique, deux questions restent posées, celle d'un usage excessif et celle de son bénéfice. Qu'est-ce que l'art délivre par usure et qu'en reçoit l'artiste ?
Ce colloque se donne pour projet de dégager les caractéristiques de l'usure pour envisager ses dimensions fructueuses et corrosives au seuil des processus contemporains de création artistique, à l'appui de trois questions essentielles :
la mesure, la résistance et la persistance
A l'ère de la numérisation et de l'obsolescence, l'usure paraît être facteur dégradant :
du côté de l'usage répété, elle évoque l'effacement, l'effritement, la perte et la disparition; du côté du droit, elle considère les bons et les mauvais profits par l'excès,
la fructification abusive d'un revenu issu du prêt. Derrida a souligné dans Marges, que
« ces deux histoires du sens restent indissociables ». Quelle que soit l'origine sémantique, deux questions restent posées, celle d'un usage excessif et celle de son bénéfice. Qu'est-ce que l'art délivre par usure et qu'en reçoit l'artiste ?
Ce colloque se donne pour projet de dégager les caractéristiques de l'usure pour envisager ses dimensions fructueuses et corrosives au seuil des processus contemporains de création artistique, à l'appui de trois questions essentielles :
la mesure, la résistance et la persistance