Eléa Germain
© Eléa Germain

Née à Besançon un 28 août, Laurie Gatsono vit à Bruxelles depuis 2019. Diplômée de l’atelier Art dans l’Espace Public de l’ArBA-ESA, d’une licence en Humanités et Arts du Spectacle (Université Paris X), et d’une licence en Anthropologie (Université de Strasbourg), elle s’est néanmoins laissée vivre une autre expérience de vie au milieu de ses études : une itinérance de deux ans sur les routes d’Australie et d’Asie du Sud-Est. 

Laurie nous parle d’ancrage, de maison, et de territoire. Que reste t-il de la maison et du territoire quand on les quitte et comment les reconstruisons-nous ailleurs ? 

Elle questionne les lieux dans lesquels ses installations se déploient. A la force de fils tendus, elle sculpte l’espace et invite souvent à s’y mouvoir. D’autres fois, à s’y blottir, à s’y immerger. Ses sculptures sont des simulacres, des ossatures de maisons imaginaires et nomades. Parfois, il arrive que l’échelle conçue des installations ne permette pas que le corps s’y déplace : les fils et le textile prennent fonction de paysages, de topographies, suggestions de territoires gigantesques. Par ailleurs, Laurie a aussi recours à la création sonore, la vidéo, et la photographie.