Rosamonde débute ses études aux Beaux-Arts de Caen, où elle a travaillé la photographie, les techniques d’impression et l’édition. Et à commencé un protocole intitulé « Fragmentaire », qui consiste en l'archivage de photographies de lieux et à la récupération des matériaux de construction. Arrivée en 3ᵉ année dans l’atelier sculpture, Rosamonde poursuit ses projets dans ce protocole se construisant par la recherche photographique d’un lieu où des fragments, objets et matériaux sont ensuite isolés puis recomposés dans l’espace. Dans une démarche hétéroclite qui mêle photographie, dessin, sculpture, édition et gravure, elle explore différents médiums et diverses techniques. Se forme alors le passage d’un médium à un autre et la circulation d’une technique à une autre, en composant et assemblant comme un puzzle. Elle joue sur l’ambiguïté entre surface plane et volume, traduisant ainsi des dessins dans l’espace. Entre souplesse et rigidité, tout fait écho, tout se fragmente.