La fragilité de la mémoire, entre conservation et disparition, est au cœur de mon travail artistique. Je m’intéresse aux constructions mémorielles telles que monuments, documents, récits, ainsi qu’au soin et à l’entretien qui leur sont apportés.
Travaillant généralement in situ, je me suis intéressée à des lieux de mémoire liés aux deux Guerres Mondiales tels que des cimetières militaires et des forts en Belgique et dans le Nord de la France, mais aussi à d’autres types d’espaces de conservation (un centre d’archives, une collection privée, un atelier de restauration...).
Plus récemment, j’ai travaillé sur la restauration des tapisseries anciennes, dans le cadre d’une bourse de recherches au TAMAT à Tournai. Ma pratique est pluridisciplinaire, recourant à différentes techniques en relation directe avec le lieu et son histoire, pour créer des installations tissant une narration.