
Max Ricat est un artiste performeur, scénographe, cuisinier.
Né à Paris en 1999. Il commence sa formation en danse classique à 5 ans , passe par le CRR de Paris, Le CNSMDP puis Le CNDC d’Angers. Il s’installe en 2020 à Bruxelles où il suit un master au sein du programme ISAC , à l’ArBA-EsA ; cursus centré sur de nouvelles formes de création, à l’intersection des arts visuels et des arts vivants.
Au centre de ses pratiques est un besoin d’articuler par les gestes et les productions ce qu’il ne parvient pas à formuler par des mots, faisant de ses collaborations des médiums en soi. Construire des mécaniques absurdes est pour lui le meilleur moyen de refléter la réalité qui le traverse.
Pour ce, chaque création est un inventaire du réel. Transcrit dans une invitation à participer à un protocole joyeusement complexe, ce réel produira un objet commun à toustes les invité.es. L’assemblage des médiums est un moyen pour lui de décentrer le regard porté sur le performeur vers les objets qui l’entoure. Il travaille entre Bruxelles et la France avec notamment Clédat & Petitpierre qu’il accompagne dans leurs différentes créations pour la scène ( Les Merveilles (2021), Funny Game (recréation 2022), Poufs aux Sentiments (2022) et l’art visuel (Les Plantamouves, Centre Pompidou 2023); André Chapatte, Rosie Sommers et Jonas Chéreau.
Il mène différentes actions pédagogiques autour de l’écriture et la chorégraphie au Centre Pompidou Paris, à l’Atelier 210 et au CNDC d’Angers. Avec Son collectif SetdeTable iels cherchent, au sein d’une même proposition à faire passer un message, une intention ou une idée par la bouche, le corps, la table et la bouchée. Iels créent « Anthropocratie » , jeu de rôle grandeur nature adressé aux acteurs du secteur artistique, ils lanceront en 2024 la bimestrielle «SetDeTable», exposition de peinture et de performance interactive à scénographie variable et comestible.
Parallèlement, il mène une activité de curation et de programmation musicale au sein du Lac, centre d’art indépendant à Bruxelles. Ses projets de créations sont pour beaucoup de grands mouvements collectif qu’il initie suite à la rencontre avec de nouvelles structures. L’intention première que suscite un nouvel espace, une nouvelle scénographie, un nouvel environnement, est le point de départ d’une approche nouvelle de son rapport aux choses, aux pratiques instituées et aux pratiques à venir. Max Ricat s’amuse de la libre circulation des corps et des idées, en cherchant toujours à décentrer le regard que le spectateur a habituellement sur l’objet performance, l’objet plastique.