
Lucie Thery (1998, France) vit et travaille à Bruxelles. À l’origine de son travail, il y a d’abord un intérêt pour l’observation, l’étude et l’analyse de nos modes d’être et de faire. Des courbes, des frictions, des rencontres ou des tensions : Lucie décortique et décompose les strates pour saisir et comprendre ces chorégraphies de matière qui nous entourent. Sa pratique de la sculpture prend aussi son sens dans le fait qu’elle dialogue avec un espace dédié. Des détournements et des déplacements sont opérés par des changements d’échelle et des transpositions de matériaux afin de proposer de nouvelles narrations. Les notions de cycle, d’équilibre et de flux sont au centre de sa pratique. Elles prennent forme à travers des installations et des sculptures mêlant plusieurs médiums tels que l’image, l’acier, le verre, le textile, la fonderie et la céramique.